Lors du premier article sur la préparation de “Amusa Boca”, j’évoquais rapidement un premier effet du déplacement à vélo concernant la gestion du relief. Je voudrais, dans ce texte, parler d’une autre incidence de ce choix de déplacement : le ralentissement.
Le déplacement a vélo produit une réduction de nos vitesses de déplacement. C’est une évidence. Mais il a aussi une incidence forte sur notre perception de l’environnement traversé.

On sait, pour l’apprendre à l’auto-école, que notre capacité à voir l’étendue panoramique d’un paysage diminue avec la vitesse. En augmentant notre vitesse de déplacement, notre attention se concentre loin devant nous et la vision périphérique se réduit.
En roulant à 30 km/h, notre perception du champs visuel s’approche des 120° ce qui a pour résultat de rendre la route proportionnellement toute petite dans le champ de vision du conducteur et d’augmenter, en proportion inverse, la perception de l’espace rural que l’on traverse.

Autre conséquence de la réduction de vitesse, c’est la découverte d’un ensemble d’ “objets” : Ceux provenant de rejets d’emballages des véhicules routiers (surtout des sodas, bouteilles en plastique d’eau, emballages de fast-food, et paquets de cigarettes) et ceux provenant de collisions d’animaux sauvages avec des véhicules routiers communément appelés cadavres (grenouilles, hérissons, chouettes….etc) .
Le ralentissement ouvre de nouveaux horizons pourrait-on conclure…
À suivre…
En image de une, photo d’une chouette effraie accidentée sur une route de campagne pendant le mois d’août 2020.